Rapport Analytique Sur L 'Impact De L' épidémie Sur 500 Entreprises Manufacturières Chinoises

Les résultats de l'enquête menée auprès des 500 entreprises manufacturières chinoises les plus importantes montrent que l'épidémie de pneumonie de la nouvelle Couronne a eu des effets négatifs importants sur la production et le fonctionnement des entreprises au cours du premier trimestre 2020, avec une baisse sensible des revenus d'exploitation, une augmentation des co?ts d'exploitation et une baisse générale des bénéfices, mais que la plupart des entreprises sont relativement optimistes quant à la situation de la production et des opérations au cours du deuxième trimestre.Les entreprises souhaitent vivement que les pouvoirs publics adoptent des mesures de politique générale visant à accro?tre les allégements fiscaux et à réduire les co?ts de financement des entreprises.

Afin de bien comprendre l'impact de l'épidémie de la pneumonie coronarienne (ci - après dénommée ? l'épidémie ?) sur les 500 entreprises manufacturières les plus importantes et de servir de base à la prise de décisions par les pouvoirs publics, la Fédération des entreprises chinoises a créé un groupe spécial chargé de mener une enquête par questionnaire auprès des 500 entreprises manufacturières chinoises les 25 et 28 février 2020 sur Internet.

L'enquête en ligne, qui porte sur les 500 entreprises manufacturières chinoises les plus importantes, a été distribuée à 500 entreprises, dont 160 entreprises publiques et holding d'état (ci - après dénommées entreprises d'état) et 340 entreprises privées et holding d'état (ci - après dénommées entreprises privées).Sur ce total, 99 entreprises publiques (33,11%) et 200 entreprises privées (66,89%).

Les échantillons recueillis étaient principalement répartis dans les secteurs de la métallurgie et des articles manufacturés, du matériel mécanique, des matières premières et des produits chimiques, de la production de biens de consommation, de la production de boissons alimentaires, du matériel et des pièces détachées de transport, des produits pharmaceutiques et du matériel médical, de l'industrie manufacturière intégrée, du matériel informatique et de communication et d'autres équipements électroniques, de la production de matériaux de construction, de la défense et de l'industrie militaire.La part des entreprises des secteurs susmentionnés était respectivement de 26,76%, 17,06%, 15,38%, 12,04%, 6,35%, 5,69%, 4,35%, 4,01%, 3,68%, 2,67% et 2,01%.L'échantillon était réparti dans 27 provinces, régions autonomes et municipalités relevant directement de l'autorité directe, où les entreprises de Jilin et de Guizhou n'étaient pas présentes et où il n'y avait pas 500 entreprises manufacturières dans le Hainan et le Tibet.

Les résultats de l'enquête montrent que l'épidémie a eu des effets négatifs importants sur la production et les activités des entreprises au cours du trimestre, comme en témoignent les pertes considérables subies par 50,73% des entreprises, la baisse sensible des revenus d'exploitation trimestriels de 53,28%, l'augmentation des co?ts d'exploitation de 82,12%, la baisse de 97,08% de la rentabilité des entreprises, la baisse de 61,96% de l'emploi au cours du trimestre et la baisse de 78,1% au cours du trimestre.Les investissements dans les immobilisations ont diminué à des degrés divers, 70,44% des exportations des entreprises ont diminué à des degrés divers et les commandes internationales sont devenues plus incertaines.

Les résultats de l'enquête montrent que la plupart des entreprises sont relativement optimistes quant à la situation au cours du deuxième trimestre, 74,45% d'entre elles s'attendent à une amélioration de leurs revenus d'exploitation, 64,96% à une reprise de la rentabilité et la plupart à une amélioration de l'emploi, de l'investissement dans les immobilisations et des exportations.

Les résultats de l'enquête montrent que plus de 50% des entreprises estiment que les principaux problèmes auxquels elles sont actuellement confrontées sont les suivants: augmentation de la pression sur les co?ts, offre irrégulière de matières premières et de pièces détachées en amont, obstacles aux circuits de distribution de produits (services) et difficultés logistiques.Près des trois quarts des entreprises sont convaincues que leur plan d'activité annuel sera mené à bien.Les principales initiatives prises par les entreprises pour faire face à l'épidémie sont l'adaptation de leurs plans de production et la mise en place d'arrangements de suivi visant à rattraper le rythme de la production après la fin de l'épidémie, l'innovation des services, des modes de commercialisation et de gestion et l'obtention d'un appui politique et financier.Près de 90% des entreprises souhaitent augmenter les réductions d 'imp?ts, et environ 70% souhaitent réduire les co?ts de financement des entreprises.

L 'épidémie a eu des effets néfastes considérables sur la production et le fonctionnement des entreprises au cours du premier trimestre de 2020

I) l'épidémie a causé de lourdes pertes dans la plupart des entreprises

D'après les résultats de l'enquête, 48,18% des entreprises ont fait état de pertes importantes dues à l'épidémie; 2,55% des entreprises interrogées ont fait état de pertes considérables et insoutenables; et, dans les deux cas, plus de 50%.Seuls 25,91% des entreprises estiment que les pertes sont relativement faibles et qu'elles sont à la portée de l'entreprise.En outre, 23,36% des entreprises ont indiqué qu'elles n'avaient pas évalué leurs pertes.Pour plus de détails, voir la figure 1.

　　Figure 1 Ampleur des dommages causés aux entreprises par l'épidémie

Ii) baisse sensible des recettes d'exploitation de près de la moitié des entreprises au cours du premier trimestre

L'impact négatif de l'épidémie sur les revenus d'exploitation des entreprises est plus manifeste.Les résultats de l'enquête montrent que 53,28% des entreprises ont enregistré une baisse sensible de leurs revenus d'exploitation au cours du premier trimestre, ce qui signifie que plus de la moitié de leurs revenus d'exploitation ont chuté de fa?on spectaculaire et que l'épidémie a entra?né une baisse sensible des revenus d'exploitation des entreprises par rapport à leurs Effets sur l'emploi, l'investissement et les exportations.En outre, 41,97% des entreprises ont vu leurs revenus diminuer.Seul un petit nombre d'entreprises sont restées à peu près égales, voire inversées, 3,65% à peu près égales à celles des années précédentes et 1,09% à la hausse.Pour plus de détails, voir la figure 2.

　　Figure 2 incidence de l 'épidémie sur les revenus d' exploitation trimestriels des entreprises

Iii) augmentation des co?ts d'exploitation de plus de 80% des entreprises

L'apparition de l'épidémie a eu des répercussions négatives sur le fonctionnement des entreprises de plusieurs fa?ons: retards dans la reprise du travail, difficultés d'approvisionnement en matières premières en temps voulu, retards dans le retour des travailleurs à l'emploi et difficultés d'entreposage des produits finis, qui finiront par se traduire par une augmentation des co?ts d'exploitation et par une augmentation des co?ts d'exploitation des entreprises.

Les résultats de l'enquête montrent que les co?ts d'exploitation ont augmenté à des degrés divers dans plus de 80% des entreprises, dont 29,93% ont sensiblement augmenté et 52,19% ont augmenté.En outre, 6,2% des entreprises sont restées à peu près au même niveau que les années précédentes.En outre, plus d'une entreprise n'a pas augmenté ou diminué, 9,49% d'entre elles ont diminué et 2,19% ont sensiblement augmenté.

Iv) baisse générale de la rentabilité des entreprises

Les résultats de l'enquête montrent que la rentabilité de la quasi - totalité des entreprises faisant l'objet d'une enquête a baissé et que l'épidémie a eu un impact négatif général sur la rentabilité des entreprises manufacturières.En particulier, 49,64% des entreprises ont enregistré une baisse sensible de leur rentabilité trimestrielle et 47,44% une baisse.Dans les deux cas, la baisse a atteint 97,08%.Seuls 2,92% des entreprises ont une rentabilité trimestrielle qui devrait être à peu près la même que les années précédentes.

V) Réduction de l'emploi trimestriel dans plus de 60% des entreprises

D'après les résultats de l'enquête, l'impact de l'épidémie sur la consommation trimestrielle de main - d'?uvre dans les entreprises est nettement inférieur à l'impact sur les revenus d'exploitation, mais, dans l'ensemble, la consommation trimestrielle de main - d'?uvre a diminué dans plus de 60% des entreprises et s'est stabilisée ou a augmenté dans environ un tiers des entreprises.En particulier, 19,34% des entreprises ont vu leur consommation de main - d'?uvre diminuer sensiblement au cours du trimestre, 45,62% ont diminué et 61,96% d'entre elles, soit plus de 60%.33,58% des entreprises sont restées à peu près égales, tandis que 1,46% ont augmenté leur consommation de main - d'?uvre trimestrielle.Pour plus de détails, voir la figure 3.Le rapport entre la consommation de main - d'?uvre et l'augmentation est supérieur à 27,77 points de pourcentage du revenu d'exploitation.

　　Figure 3 impact de l 'épidémie sur l' emploi des entreprises au cours du trimestre

Vi) baisse des investissements dans les immobilisations, à des degrés divers, près de 80% des entreprises

Les résultats de l'enquête montrent que l'impact négatif de l'épidémie sur les investissements des entreprises dans les immobilisations est nettement moindre que sur les recettes d'exploitation, mais nettement plus important que sur la consommation de main - d'?uvre.Les investissements trimestriels dans les immobilisations ont considérablement diminué, passant de 27,74% à 50,36%, soit un total de 78,1%.En outre, 20,08% des entreprises sont restées à peu près égales et 1,09% seulement ont augmenté.Pour plus de détails, voir la figure 4.

　　Figure 4 incidence de l 'épidémie sur les investissements trimestriels dans les immobilisations des entreprises

Vii) Réduction sensible des exportations d'environ 30% des entreprises

Les grandes entreprises manufacturières sont la principale source d'exportation de la Chine et l'évolution de ses exportations a eu un impact considérable sur le commerce d'exportation du pays.Les résultats de l'enquête montrent que 29,2% des entreprises exportent beaucoup moins, 41,24% des entreprises et 70,44% des entreprises exportatrices à des degrés divers.En outre, 8,76% des entreprises sont restées pratiquement au même niveau que les années précédentes, 1,46% ont augmenté et 1,09% ont sensiblement augmenté.Voir la figure 5.L'impact de l'épidémie sur les exportations des grandes entreprises manufacturières, bien qu'il soit inférieur aux recettes d'exploitation, est nettement supérieur à l'investissement dans la main - d'?uvre et les immobilisations.Il est très surprenant que 18,25% des entreprises faisant l'objet d'une enquête n'aient pas d'activités d'exportation et n'aient développé que sur le marché intérieur.

　　Figure 5 impact de l 'épidémie sur les exportations trimestrielles des entreprises

Viii) incertitude accrue concernant les commandes internationales

L 'industrie manufacturière chinoise a été profondément intégrée dans le système mondial de division du travail dans le secteur manufacturier, élément clef de la cha?ne manufacturière mondiale.La qualification pose un défi au développement continu de l 'avantage compétitif des entreprises manufacturières chinoises.Selon les résultats de l'enquête, alors que 0,43% seulement des acheteurs internationaux ont refusé d'exécuter les commandes initiales en raison de l'épidémie de Chine, 5,6% des commandes ont été transférées et 8,19% des acheteurs internationaux cherchent à réduire leurs commandes, ce qui peut être d? à des facteurs de détournement.Les entreprises chinoises ont accepté de différer la livraison de 30,6% des commandes.Voir la figure 6.

　　Figure 6 incidence de l 'épidémie sur les commandes internationales des entreprises

Les résultats de l'enquête montrent que l'impact de l'épidémie sur la production trimestrielle des entreprises varie d'un régime de propriété à l'autre et d'un secteur à l'autre.Les entreprises privées sont plus touchées par l'épidémie que les entreprises d'état, dont les revenus d'exploitation, la rentabilité, l'emploi et les exportations ont diminué plus nettement que les entreprises d'état, mais les investissements et les co?ts ont diminué.C'est dans le secteur de la production de biens de consommation que l'épidémie a causé le plus de pertes. C'est dans celui des transports et de la fabrication de pièces détachées que les recettes d'exploitation ont le plus diminué. C'est dans celui de l'informatique, du matériel de communication et d'autres équipements électroniques que les co?ts ont le plus augmenté. C'est dans celui de l'équipement de transport et de la fabrication de pièces détachées que les recettes ont le plus diminué.C'est dans le secteur manufacturier que les investissements ont le plus diminué et les exportations vers la défense et l'industrie militaire ont le plus diminué.

La production et l 'exploitation de l' entreprise s' amélioreront globalement au cours du deuxième trimestre

I) environ les trois quarts des recettes d'exploitation de l'entreprise s'amélioreront

Bien que les revenus d'exploitation des 500 entreprises manufacturières chinoises les plus importantes aient généralement diminué à des degrés divers du fait de l'épidémie au cours du premier trimestre, la plupart d'entre elles se sont montrées plus optimistes quant aux revenus d'exploitation au cours du deuxième trimestre.Les résultats de l'enquête montrent que 74,46% des entreprises s'attendent à une amélioration de leurs revenus d'exploitation au cours des deux trimestres par rapport au trimestre, soit près des trois quarts de l'optimisme.En outre, 22,99% des entreprises s'attendent à un revenu d'exploitation approximatif comparable à celui d'un trimestre, ce qui signifie qu'il devrait baisser à des degrés divers par rapport à la même période de l'année précédente; seules 2,55% d'entre elles s'attendent à ce que le déclin soit pire que le trimestre et que La baisse des revenus d'exploitation se poursuive.Voir plus précisément la figure 7.

　　Figure 7 Recettes d'exploitation prévues pour le deuxième trimestre

Ii) désaccord sur la question de savoir si les co?ts d'exploitation peuvent être récupérés

En règle générale, les variations des co?ts peuvent être plus lentes que les recettes d'exploitation.Les résultats de l'enquête montrent que les prévisions de dépenses des entreprises pour les deux trimestres de fonctionnement sont très divergentes et qu'il est difficile de parvenir à une compréhension commune.La croissance devrait se poursuivre dans 16,06% des entreprises; 39,05% devraient rester à leur niveau trimestriel.Au total, 55,11%, soit un peu plus de 50%.Dans le même temps, 44,89% des autres entreprises devraient conna?tre un déclin progressif.Il est clair que la proportion des co?ts d'exploitation devrait diminuer progressivement au cours du deuxième trimestre, bien en de?à de l'augmentation prévue des recettes d'exploitation.

Iii) La plupart des entreprises s'attendent à ce que la rentabilité cesse de baisser;

Les résultats de l'enquête montrent que, bien que les entreprises ne soient pas très optimistes quant à la rentabilité du deuxième trimestre, ils sont nettement supérieurs aux prévisions concernant le déclin des co?ts, ce qui correspond également aux prévisions de recettes d'exploitation.Les entreprises sont optimistes quant à l'augmentation de leurs revenus d'exploitation au cours du deuxième trimestre, mais se préoccupent de la baisse du niveau des co?ts, ce qui permet de prévoir une rentabilité relativement neutre pour le deuxième trimestre.En particulier, 19,34% des entreprises s'attendent à ce que leurs bénéfices au cours du deuxième trimestre reviennent au même niveau qu'au cours des années précédentes et 45,63% à ce que la reprise s'arrête.En d'autres termes, 64,97% des entreprises qui ont fait preuve d'un optimisme relatif en ce qui concerne la rentabilité des deux trimestres représentent une nette majorité.En outre, 6,93% des entreprises devraient enregistrer une nouvelle baisse de leur rentabilité et 28,10% des entreprises devraient en principe réaliser des bénéfices similaires à ceux d'un trimestre, avec des degrés variables de baisse par rapport à la même période de l'année précédente.Pour plus de détails, voir la figure 8.

　　Figure 8 Prévisions de rentabilité des entreprises au deuxième trimestre

Iv) Amélioration de l'emploi dans la plupart des entreprises

L'épidémie a eu un impact négatif sur les employés des entreprises de deux manières: d'une part, le contr?le des vaccinations a entravé le retour normal des employés et, d'autre part, la réduction des effectifs due à l'insuffisance de la demande qui a empêché les entreprises de reprendre normalement leurs activités.Au fur et à mesure que la prévention de l'épidémie progresse, la vie productive sera rétablie au deuxième trimestre.D'une part, la demande sera progressivement rétablie et, d'autre part, le personnel pourra reprendre normalement son travail.Ainsi, si l'épidémie est ma?trisée au cours du deuxième trimestre, l'emploi dans les entreprises s'améliorera complètement au cours du deuxième trimestre.D'après les résultats de l'enquête, 62,41% des entreprises s'attendent à une amélioration de l'emploi au cours du deuxième trimestre, 35,77% à une poursuite de leur activité au cours du premier trimestre et 1,82% à une nouvelle détérioration.

V) Amélioration des investissements dans la plupart des entreprises

Les résultats de l'enquête montrent que, dans l'ensemble, les entreprises s'attendent à ce que les placements en immobilisations se libèrent au cours du deuxième trimestre et progressent progressivement vers une amélioration.Soixante - trois,87% des entreprises s'attendent à une amélioration de leurs placements en immobilisations au cours du deuxième trimestre, 34,67% à une amélioration par rapport au premier trimestre et 1,46% à une nouvelle détérioration.

Vi) Amélioration des exportations de la plupart des entreprises

Les résultats de l'enquête montrent que l'optimisme des entreprises quant à la reprise progressive des exportations au cours du deuxième trimestre est pratiquement le même que celui qui est attendu en ce qui concerne l'amélioration de l'emploi et la reprise de la croissance des investissements dans les immobilisations.En particulier, 62,71% des entreprises s'attendent à une amélioration de leur situation à l'exportation au cours du deuxième trimestre, 34,75% à une amélioration par rapport au premier trimestre et seulement 2,54% à une nouvelle détérioration.

Les prévisions concernant les tendances trimestrielles varient considérablement d'une entreprise à l'autre et les prévisions concernant l'évolution des revenus d'exploitation, de la rentabilité, de l'emploi, de l'investissement et des exportations des entreprises publiques sont meilleures que celles des entreprises privées et sont plus optimistes que celles des entreprises privées quant à l'avenir.

Les prévisions de recettes pour les deux trimestres varient considérablement d'un secteur à l'autre, les écarts les plus importants étant enregistrés en ce qui concerne la production de matériaux de construction, la fabrication d'ordinateurs, de matériel de communication et d'autres équipements électroniques, la fabrication de médicaments et d'équipements médicaux dans l'ensemble de l'industrie, tandis que huit autres entreprises estiment que la rentabilité pour le deuxième trimestre risque d'être légèrement réduite.Face

Principales contradictions et PROBLèMES auxquels sont confrontées les entreprises actuelles

Les épidémies de grande ampleur ont contraint les ministères concernés à prendre des mesures de gestion spéciales, ce qui s'est traduit par une série d'initiatives concrètes visant à renforcer la prévention de la propagation de l'épidémie.La mise en ?uvre de mesures de prévention et de lutte contre l'épidémie a joué un r?le important dans l'arrêt de la propagation de l'épidémie et l'amélioration du traitement des patients, mais elle a également eu des répercussions et des difficultés non négligeables sur le fonctionnement normal de la production des entreprises.D 'après les chiffres publiés par le Centre d' enquête sur les services du Bureau national de statistique et la Fédération chinoise de logistique et d 'achat, en février 2020, l' épidémie a touché le secteur manufacturier, le PMI, qui a chuté à 35,7%.Sur le plan de la taille de l'entreprise, 36,3%, 35,5% et 34,1% respectivement, sont des entreprises de grande taille, de petite et moyenne taille, ce qui représente une baisse importante de 14,1%, 14,6% et 14,5% respectivement par rapport au mois précédent.Face à la grave épidémie de la pneumonie coronarienne, il est clair que le développement continu de l'industrie manufacturière chinoise se heurte à des difficultés considérables, qui ne découlent pas d'un ou deux facteurs mais d'un choc stéréoscopique quasiment général.

Le Groupe de travail a défini 15 options pour les entreprises dans ce domaine, en leur demandant de choisir les facteurs qui, à leur avis, sont les plus importants pour les entreprises.Les résultats de l'enquête montrent que l'impact de l'épidémie sur les entreprises se manifeste principalement dans trois domaines.

I) augmentation de la pression sur les co?ts

D'après les résultats de l'enquête, 69,71% des entreprises considèrent que la pression sur les co?ts augmente.Il est clair, comme on l'a vu plus haut, que l'épidémie a entra?né une augmentation des co?ts d'exploitation des entreprises sous de multiples angles et, partant, une baisse de la rentabilité des entreprises, ce qui a mis à rude épreuve leur survie et leur développement.

Ii) Fourniture irrégulière de matières premières et de composants amont

D'après les résultats de l'enquête, 60,58% des entreprises considèrent que les matières premières et les pièces détachées en amont ne sont pas normalement disponibles.Les difficultés rencontrées par les femmes en situation de précarité, le contr?le des transports et l'impossibilité pour les entreprises d'amont de reprendre normalement leurs activités ont limité l'accès rapide et efficace des entreprises aux matières premières et aux pièces détachées en amont, ce qui a empêché les entreprises de fonctionner normalement.

Iii) obstacles à la commercialisation des produits (services)

D'après les résultats de l'enquête, 58,39% des entreprises considèrent que les circuits de distribution de produits (services) sont bloqués.Pour les entreprises, même lorsqu'elles sont en mesure de trouver des solutions aux problèmes liés à l'approvisionnement en matières premières, en pièces détachées, au retour du personnel et à la production sans heurt de produits ou de services, elles doivent faire face à une situation critique dans laquelle les circuits de distribution sont entravés par la lutte contre L'épidémie.

On trouvera à la figure 9 une ventilation détaillée des autres options.

　　Figure 9 Principaux problèmes actuels de développement durable des entreprises

Les problèmes rencontrés varient considérablement d'une entreprise à l'autre.Les entreprises d'état considèrent que ? l'obstacle à la commercialisation des produits (services) ? est le problème le plus important auquel se heurtent les entreprises; pour les entreprises privées, le problème le plus important est la ? pression accrue sur les dépenses?.

Il existe également des différences importantes entre les entreprises des différents secteurs pour ce qui est des problèmes rencontrés.Dans le secteur des transports et de la fabrication de pièces détachées, le problème le plus important est celui de la disponibilité irrégulière de matières premières et de pièces détachées en amont; dans le secteur de la production de matériaux de construction, le problème le plus important est celui de l'accès insuffisant à la logistique; dans le secteur de La fabrication de médicaments et d'équipements médicaux, le problème le plus important est celui de l'accès limité aux marchés de produits (services); et dans le secteur de la défense et de l'industrie de transformation.Il s'agit d'une réduction sensible des échanges dans le domaine des négociations commerciales.

Renforcer la confiance et l'anticipation face à l'épidémie

I) environ les trois quarts des entreprises sont confiantes dans la réalisation de leurs objectifs annuels.

Face à l'impact dévastateur de l'épidémie, ce n'est qu'avec une forte confiance que les entreprises pourront apporter une contribution notable à la croissance économique nationale en prenant des mesures scientifiques volontaristes pour surmonter les difficultés et les défis actuels, en échappant au spectre de l'épidémie et en veillant à ce que les objectifs annuels de production et d'exploitation fixés au début de l'année soient pleinement atteints.

Les résultats de l'enquête montrent que les entreprises restent généralement confiantes dans l'exécution de leur plan d'activité annuel pour 2020 et dans la réalisation de leurs objectifs annuels.Plus précisément, 13,14% des entreprises sont très confiantes dans la réalisation des objectifs annuels et 60,22% sont plus confiantes.Dans les deux cas, environ les trois quarts des entreprises estiment que le plan d'activité annuel peut être mené à bien.Il convient toutefois de noter que 11,68% des entreprises manquent encore de confiance, que 1,82% d'entre elles déclarent n'avoir aucune confiance et que 13,14% déclarent qu'il est difficile de juger.Les résultats ci - dessus montrent que les entreprises sont confrontées à une grave épidémie, à une évaluation globale de l'impact de l'épidémie sur leurs activités productives et à la confiance générale dans le développement durable et l'achèvement de leurs plans d'activité annuels, mais qu'il ne faut pas perdre de vue les difficultés qu'elles rencontrent.

Ii) mesures énergiques de lutte contre l'épidémie

La motivation fondamentale du développement des entreprises réside toujours dans les facteurs internes, c'est - à - dire le changement et l'innovation des entreprises elles - mêmes.Face aux difficultés et aux défis, les entreprises elles - mêmes doivent prendre l'initiative de procéder à des ajustements et à des changements ciblés afin de stimuler au maximum la dynamique du développement, de surmonter les difficultés et les défis et de parvenir au développement.Il est clair que les entreprises n'ont pas été ébranlées par l'épidémie, mais qu'elles ont fait preuve d'une grande confiance et ont pris l'initiative de prendre des mesures pour atténuer les effets négatifs de l'épidémie sur les entreprises.

Dans le questionnaire, le Groupe a défini 10 mesures que les entreprises pourraient prendre et a proposé d'autres options.Pour plus de détails, voir la figure 10.

　　Figure 10 choix des entreprises face à l 'épidémie

Ajuster les plans de production et les arrangements de suivi pour suivre les progrès de la production à la fin de l'épidémie.Les résultats de l'enquête montrent que 83,58% des entreprises ont opté pour une adaptation souple de leurs plans de production en fonction de l'évolution de la situation réelle après l'épidémie et qu'elles ont commencé à prendre des dispositions de suivi en attendant que l'épidémie se termine et qu'elles s'efforcent de rattraper le rythme de la production Afin de maximiser les effets négatifs de l'épidémie.

Innovations en matière de services, de commercialisation et de gestion.D'après les résultats de l'enquête, 76,28% des entreprises estiment que l'épidémie a entra?né une augmentation des co?ts et réduit les pressions sur les co?ts et qu'il faut manifestement innover sur le plan de la gestion, renforcer la gestion des co?ts et réaliser des économies.L'épidémie a entra?né des difficultés logistiques et des difficultés dans les circuits de distribution, ce qui a contraint les entreprises à innover dans le domaine de la commercialisation; en fait, la fa?on dont les ménages ont été vaccinés pendant l'épidémie a considérablement ralenti la croissance des ventes en ligne.Les services de porte à porte sont gravement entravés par les exigences de la prévention de l'épidémie et les services à distance sont devenus une option de choix; pour les entreprises manufacturières, il faut innover activement dans les modes de service et promouvoir vigoureusement les services à distance.En fait, pour les entreprises manufacturières, les services à distance peuvent non seulement surmonter les perturbations causées par des désavantages similaires tels que l'épidémie d'étanchéité, mais aussi améliorer la rapidité et réduire le co?t des services aux entreprises.

Mobiliser un appui politique et financier.D'après les résultats de l'enquête, 74,82% des entreprises choisissent de solliciter un appui politique et financier auprès du secteur public.L'épidémie a entravé le bon fonctionnement des activités productives des entreprises, qui seront soumises à des pressions accrues en matière de liquidités, et l'appui financier est devenu l'un des principaux besoins des entreprises face à l'épidémie.Dans le même temps, l'orientation des politiques, qu'elles soient axées sur des entreprises individuelles ou ouvertes à tous, contribuerait à réduire les co?ts d'exploitation des entreprises, à réduire la résistance au fonctionnement des entreprises et à stimuler le développement des entreprises.

En outre, les entreprises ont choisi de réagir à l'épidémie en accélérant la numérisation, la transition en ligne, l'information, le marketing, l'accélération du passage à la machine, etc.

Il n'y a pas de différence notable entre les choix stratégiques des différentes entreprises propriétaires pour atteindre les objectifs du plan d'action 2020 et les mesures d'auto - assistance.Qu'il s'agisse d'entreprises d'état ou d'entreprises privées, l'adaptation des plans de production, la mise en place d'arrangements de suivi et le suivi des progrès de la production après la fin de l'épidémie sont les choix les plus prioritaires pour les entreprises de se sauver elles - mêmes.

Il existe des différences notables entre les secteurs pour ce qui est de la confiance dans la réalisation des objectifs du Plan d 'activité 2020 et des choix stratégiques en cas d' auto - assistance active.B) ? accélérer le passage à la machine ? est la mesure d 'autosauvetage la plus prioritaire dans les cinq secteurs de la fabrication de produits chimiques, de la production de matériaux de construction, de l' équipement mécanique, de la production de biens de consommation, de l 'informatique, du matériel de communication et d' autres équipements électroniques;"Est la plus haute priorité des mesures d'auto - assistance dans les deux secteurs de la fabrication intégrée de produits manufacturés, de médicaments et d'équipements médicaux;" l'adaptation des plans de production, le suivi et le suivi de la production après la fin de l'épidémie "est la plus haute priorité dans les trois secteurs de La production de produits métalliques, de défense et de boissons alimentaires.

V. Precision Strategy, strong to help the Restrained Enterprises

Le développement des entreprises face à l'impact dévastateur de l'épidémie, même si c'est à elles qu'il appartient de s'attaquer aux problèmes, doit aussi être activement soutenu par les pouvoirs publics, en leur fournissant l'aide et l'appui dont elles ont besoin et dont elles ont les moyens.En fait, promouvoir et garantir un développement économique et social durable et stable est à la fois une obligation et une responsabilité du Gouvernement.En particulier, dans les situations de dysfonctionnement des marchés, il est encore plus nécessaire que les gouvernements s'emploient activement à modifier les comportements irrationnels du marché et à contribuer au développement économique et social.L'épidémie actuelle a manifestement détourné les marchés de leur mode de fonctionnement normal et a exigé des gouvernements qu'ils prennent des mesures d'accompagnement pour compenser en partie les effets négatifs des dysfonctionnements du marché.Face aux difficultés causées par l'épidémie, les entreprises, tout en s'employant activement à se sauver elles - mêmes, placent de grands espoirs dans l'apaisement du Gouvernement.

Les résultats de l'enquête montrent que les entreprises ont fait preuve d'une grande diversité de demandes d'aide de l'état au développement des entreprises.Dans le questionnaire, le Groupe a défini 13 mesures palliatives que les gouvernements devraient pouvoir prendre et a proposé d'autres options.L'enquête a révélé que les 13 mesures envisagées, ainsi que les options ? autres?, avaient toutes fait l'objet d'un choix d'entreprise, ce qui montrait que les entreprises étaient confrontées à un problème d'épidémie et qu'elles comptaient sur l'aide de l'état à plusieurs niveaux.Pour plus de détails, voir la figure 11.

　　Figure 11 demande d'aide publique des entreprises

I) élargissement des allégements fiscaux

Parmi les 13 mesures d'accompagnement possibles, les entreprises ont le plus grand besoin d'accro?tre les allégements fiscaux.Au fil des ans, les allégements fiscaux ont apporté des avantages tangibles aux entreprises et ont, dans une certaine mesure, atténué la tendance à la baisse continue de la rentabilité des entreprises.Toutefois, l'épidémie a continué de se propager à grande échelle, ce qui a gravement entravé la reprise normale de l'activité des entreprises, entra?né une augmentation considérable des co?ts de fonctionnement des entreprises et réduit leur marge de profit.Pour les entreprises, la tache la plus urgente à l 'heure actuelle est d' élargir l 'espace de survie et de renforcer la base de la survie.Il faut d'une part réaliser des économies, accro?tre la rentabilité et accro?tre le niveau de rentabilité, et d'autre part s'attendre à ce que les pouvoirs publics augmentent les réductions d'imp?ts, au moins grace à des mesures temporaires plus importantes.

Ii) Réduction des co?ts de financement des entreprises

La réduction des co?ts de financement pour les entreprises est la deuxième mesure de l'intensité de la demande d'aide d'urgence.Sous la pression de la hausse des co?ts provoquée par l'épidémie, les entreprises qui ont des co?ts financiers élevés sont sans aucun doute devenues un sujet de vive préoccupation pour les entreprises.C'est aussi la raison pour laquelle les entreprises souhaitent vivement que les institutions financières réduisent les co?ts de financement de manière à aider les entreprises à surmonter les difficultés actuelles.

Iii) Renforcement de la sécurité sanitaire publique et amélioration des systèmes nationaux de gestion des situations d'urgence

Le renforcement de la sécurité sanitaire publique et l'amélioration du système national de gestion des situations d'urgence se situent au troisième rang pour ce qui est de la demande d'aide d'urgence.Il s' agit à la fois des besoins immédiats des entreprises et des attentes à long terme des entreprises.Après le SRAS, une épidémie de pneumonie coronarienne de grande ampleur a mis en évidence les problèmes de la sécurité de la santé publique et du système national de gestion des urgences en Chine.Dans le cadre de la reprise du travail, l'entreprise a d? retarder la reprise en raison d'une mauvaise gestion et d'un retard artificiel dans la reprise du travail; en revanche, faute de moyens de protection d'urgence suffisants, elle a d? retarder la reprise.C'est donc sur la base des le?ons apprises actuellement que les entreprises espèrent que le secteur public pourra renforcer la sécurité sanitaire et améliorer le système national de gestion des situations d'urgence.

En outre, les entreprises espèrent que le Gouvernement élargira la demande intérieure effective, mettra en place des mécanismes de réduction de la pauvreté des entreprises de qualité, mettra l'accent sur la contribution des entreprises, protégera leur motivation et accélérera l'instauration de bonnes relations entre les entreprises, etc.

Il n'y a pas de différence notable entre les demandes de mesures d'appui de l'état émanant de différentes entreprises propriétaires, les deux premières étant d'accro?tre les allégements fiscaux et de réduire les co?ts de financement des entreprises.Les entreprises d'état se classent entre 3 et 5 pour obtenir réparation: augmentation de la demande intérieure effective; mise en place de mécanismes de réduction des risques d'entreprise de qualité; renforcement de la sécurité de la santé publique et amélioration du système national de gestion des situations d'urgence.Les entreprises du secteur privé ont obtenu de 3 à 5 aides pour renforcer la sécurité de la santé publique et améliorer le système national de gestion des situations d'urgence; mettre l'accent sur la contribution des entreprises et protéger leur motivation; et accro?tre la demande intérieure effective.

Les demandes d'aide publique émanant des entreprises de différents secteurs varient considérablement.Les huit secteurs de la fabrication de matériel de transport et de pièces détachées, de la fabrication de produits chimiques, de la production de matériaux de construction, de matériel mécanique, de biens de consommation, de l 'industrie manufacturière intégrée, de la fabrication de médicaments et de matériel médical, d' ordinateurs, de matériel de télécommunication et d 'autres équipements électroniques font de l' augmentation des droits de douane la première de leurs revendications;Est un produit, la défense, la production de boissons alimentaires dans les trois branches d 'activité de la plus haute priorité des entreprises.